En dehors de la politique
Africaine, nous resserrerons nos liens avec le Moyen-Orient et
particulièrement l'Iran et la Syrie. Au moment où j'écris ces
lignes, je ne sais pas ce qui sera l'avenir de ce dernier pays du
fait de la déstabilisation de celui-ci notamment par la France, mais
si nous devions être au pouvoir maintenant, nous enverrions des
troupes en soutien à Bashar Al Assad pour chasser les terroristes
qui viennent de tous lieux, mais pas de Syrie, reprendre le plateau
du Golan aux Israéliens, et réclamer en échange au gouvernement
Assad, une transition politique et démocratique plus forte.
S'agissant de l'Iran, nous
lèverons tous les embargos à l'encontre de ce pays, et reprendrons
des échanges commerciaux et diplomatiques apaisés, et les
soutiendrons contre les velléités Israéliennes et Américaines.
S'agissant d'Israël justement, nous aurons une politique absolument
inflexible avec pour commencer des sanctions commerciales interdisant
toutes importations de produits venus de ce pays, tant que les
Palestiniens supporteront l'occupation de ce qui leur reste de
territoire, et tant qu'un accord ne sera pas ratifié sur la
résolution du conflit Israélo-Palestien. Cet accord devra s'appuyer
sur l'une des deux solutions suivantes : soit deux États
distincts avec une continuité territoriale pour la Palestine et
Jérusalem Est pour capitale administrative, soit une Palestine
réunifiée intégralement, avec la fin du régime sioniste, mais une
démocratie laïque ouverte tant aux Arabes qu'aux juifs ashkénazes
ayant migré en Palestine au cours du siècle dernier. En clair, un
grand État d'Israël, mais qui ne puisse se revendiquer comme État
juif. Ce sera aux deux parties de se mettre d'accord. Nous
n'hésiterons pas à placer une force militaire de soutien sur la
bande de Gaza pour empêcher les incursions Israéliennes
définitivement, et permettre aux Palestiniens de pouvoir jouir de
leur accès à la mer librement. Je précise que nous n'avons rien à
craindre d'Israël. Nous sommes une puissance nucléaire autrement
mieux armée qu'Israël et c'est plutôt au Gouvernement Israélien
de se sentir mal à l'aise face à la France.
Nous ferons savoir aux U.S.A que
nous n'avons pas l'ambition d'agresser les Israéliens, mais que la
France vient en aide aux plus faibles et défend ses intérêts
légitimes et ses valeurs en le faisant. Nous importons pour près de
30 Milliards d'euros de marchandises aux U.S.A chaque année, et le
solde de notre balance courante avec ce pays est de plus de 5
Milliards d'euros. Cela sans compter la part de la dette américaine
que nous détenons qui aux derniers chiffres trouvés (janvier 2012)
était de 42 Milliards de Dollars. Les Américains, tant du point de
vue commercial que militaire et plus simplement diplomatique, n'ont
aucun intérêt à se frotter à la France. En outre, les États-Unis
connaissent une grave crise financière qui réduit de plus en plus
fortement leurs marges de manœuvre budgétaires avec leur complexe
militaro-industriel. Si les lobbies pro-Israéliens graissent un peu
trop la patte des parlementaires Américains, un grand nombre de
dirigeants à l'instar de M. Obama sont gênés aux entournures avec
Israël. Ainsi, ce dernier définit la ligne rouge de sa relation
avec Israël comme une alliance indéfectible, mais pas de soutien
apporté à toute guerre contre l'Iran de la part d'Israël. Tout
simplement par ce que l'Iran est un morceau un peu trop gros, que les
budgets ne suivent plus, et que les Russes et les Chinois
n'hésiteraient pas à s'opposer militairement à une telle guerre.
Raison pour laquelle nous tendrons la main plus fortement à ces derniers pays dans nos relations diplomatiques, et globalement à tous les pays du Monde qui s'opposent à l'hégémonie Américaine et le sionisme du gouvernement Israélien.
De façon plus globale, la France
discutera avec tous les pays, y compris ceux dont on peut critiquer
très clairement leur régime totalitaire à l'encontre de leurs
populations. On ne peut servir la cause des peuples qu'en acceptant
de rencontrer les dirigeants de chaque Nation, et dans le cadre de
négociations commerciales, diplomatiques ou militaires, introduire
certaines exigences comme par exemple des améliorations sur la
condition féminine dans certains pays.
Enfin, et c'est une évidence, la
France rapatriera immédiatement toutes ses troupes encore présentes
en Afghanistan, et à part le contrepoids militaire que nous mettrons
face à Israël pour assagir ce pays, nos forces serviront plutôt
des enjeux humanitaires comme des corridors sanitaires, de la
protection des populations sous mandat de l'ONU, mais nous ne
rentrerons plus dans des conflits qui arrangent bien plus les
Etats-Unis d'Amérique qu'ils ne servent réellement les intérêts
de la France. Nous présenterons en outre nos excuses au peuple
Libyen, et s'il veillerons à l'aider à se reconstruire son pays.
Nous ferons en sorte que la Libye puisse renationaliser à nouveau la
production et la vente de son pétrole, ainsi que sa Banque Centrale
qui immédiatement après la chute de Kaddhafi a été étrangement
mise sous la coupe des Rothschild. J'ajoute, et je tiens à être
clair là dessus : Nicolas Sarkozy a trahit la France sur de
nombreux sujets. Mais ce qu'il a fait en Côte d'Ivoire et en Libye
est juste monstrueux. Des milliers de civils morts uniquement pour
protéger des intérêts qui n'étaient pas ceux de la France. A ce
titre, la France facilitera les démarches pour que Nicolas Sarkozy
et tous les responsables politiques ayant été impliqués dans ces
conflits, soient traduits à la cour pénale internationale de
Lahaye.
On ne peut revenir en arrière,
mais on peut au moins symboliquement tirer un trait sur le déshonneur
fait à la France par des fripouilles ayant pu accéder à la
magistrature suprême, grâce au pouvoir du fric et la corruption des
médias. Outre d'ailleurs le cas spécifique de Sarkozy et consort,
c'est toute la sphère politico-financière qui devra sentir le
regard de la Justice se poser sur elle, et vérifier les collusions
d'intérêts et les déclarations de patrimoine qui étaient
soigneusement camouflés jusque là. Ce qui m'amène à évoquer un
autre volet de ce programme, celui de la réforme de la justice.
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