jeudi 2 mai 2013

Remise à plat de notre diplomatie au Moyen-Orient


En dehors de la politique Africaine, nous resserrerons nos liens avec le Moyen-Orient et particulièrement l'Iran et la Syrie. Au moment où j'écris ces lignes, je ne sais pas ce qui sera l'avenir de ce dernier pays du fait de la déstabilisation de celui-ci notamment par la France, mais si nous devions être au pouvoir maintenant, nous enverrions des troupes en soutien à Bashar Al Assad pour chasser les terroristes qui viennent de tous lieux, mais pas de Syrie, reprendre le plateau du Golan aux Israéliens, et réclamer en échange au gouvernement Assad, une transition politique et démocratique plus forte.

S'agissant de l'Iran, nous lèverons tous les embargos à l'encontre de ce pays, et reprendrons des échanges commerciaux et diplomatiques apaisés, et les soutiendrons contre les velléités Israéliennes et Américaines. S'agissant d'Israël justement, nous aurons une politique absolument inflexible avec pour commencer des sanctions commerciales interdisant toutes importations de produits venus de ce pays, tant que les Palestiniens supporteront l'occupation de ce qui leur reste de territoire, et tant qu'un accord ne sera pas ratifié sur la résolution du conflit Israélo-Palestien. Cet accord devra s'appuyer sur l'une des deux solutions suivantes : soit deux États distincts avec une continuité territoriale pour la Palestine et Jérusalem Est pour capitale administrative, soit une Palestine réunifiée intégralement, avec la fin du régime sioniste, mais une démocratie laïque ouverte tant aux Arabes qu'aux juifs ashkénazes ayant migré en Palestine au cours du siècle dernier. En clair, un grand État d'Israël, mais qui ne puisse se revendiquer comme État juif. Ce sera aux deux parties de se mettre d'accord. Nous n'hésiterons pas à placer une force militaire de soutien sur la bande de Gaza pour empêcher les incursions Israéliennes définitivement, et permettre aux Palestiniens de pouvoir jouir de leur accès à la mer librement. Je précise que nous n'avons rien à craindre d'Israël. Nous sommes une puissance nucléaire autrement mieux armée qu'Israël et c'est plutôt au Gouvernement Israélien de se sentir mal à l'aise face à la France.

Nous ferons savoir aux U.S.A que nous n'avons pas l'ambition d'agresser les Israéliens, mais que la France vient en aide aux plus faibles et défend ses intérêts légitimes et ses valeurs en le faisant. Nous importons pour près de 30 Milliards d'euros de marchandises aux U.S.A chaque année, et le solde de notre balance courante avec ce pays est de plus de 5 Milliards d'euros. Cela sans compter la part de la dette américaine que nous détenons qui aux derniers chiffres trouvés (janvier 2012) était de 42 Milliards de Dollars. Les Américains, tant du point de vue commercial que militaire et plus simplement diplomatique, n'ont aucun intérêt à se frotter à la France. En outre, les États-Unis connaissent une grave crise financière qui réduit de plus en plus fortement leurs marges de manœuvre budgétaires avec leur complexe militaro-industriel. Si les lobbies pro-Israéliens graissent un peu trop la patte des parlementaires Américains, un grand nombre de dirigeants à l'instar de M. Obama sont gênés aux entournures avec Israël. Ainsi, ce dernier définit la ligne rouge de sa relation avec Israël comme une alliance indéfectible, mais pas de soutien apporté à toute guerre contre l'Iran de la part d'Israël. Tout simplement par ce que l'Iran est un morceau un peu trop gros, que les budgets ne suivent plus, et que les Russes et les Chinois n'hésiteraient pas à s'opposer militairement à une telle guerre.

Raison pour laquelle nous tendrons la main plus fortement à ces derniers pays dans nos relations diplomatiques, et globalement à tous les pays du Monde qui s'opposent à l'hégémonie Américaine et le sionisme du gouvernement Israélien.

De façon plus globale, la France discutera avec tous les pays, y compris ceux dont on peut critiquer très clairement leur régime totalitaire à l'encontre de leurs populations. On ne peut servir la cause des peuples qu'en acceptant de rencontrer les dirigeants de chaque Nation, et dans le cadre de négociations commerciales, diplomatiques ou militaires, introduire certaines exigences comme par exemple des améliorations sur la condition féminine dans certains pays.

Enfin, et c'est une évidence, la France rapatriera immédiatement toutes ses troupes encore présentes en Afghanistan, et à part le contrepoids militaire que nous mettrons face à Israël pour assagir ce pays, nos forces serviront plutôt des enjeux humanitaires comme des corridors sanitaires, de la protection des populations sous mandat de l'ONU, mais nous ne rentrerons plus dans des conflits qui arrangent bien plus les Etats-Unis d'Amérique qu'ils ne servent réellement les intérêts de la France. Nous présenterons en outre nos excuses au peuple Libyen, et s'il veillerons à l'aider à se reconstruire son pays. Nous ferons en sorte que la Libye puisse renationaliser à nouveau la production et la vente de son pétrole, ainsi que sa Banque Centrale qui immédiatement après la chute de Kaddhafi a été étrangement mise sous la coupe des Rothschild. J'ajoute, et je tiens à être clair là dessus : Nicolas Sarkozy a trahit la France sur de nombreux sujets. Mais ce qu'il a fait en Côte d'Ivoire et en Libye est juste monstrueux. Des milliers de civils morts uniquement pour protéger des intérêts qui n'étaient pas ceux de la France. A ce titre, la France facilitera les démarches pour que Nicolas Sarkozy et tous les responsables politiques ayant été impliqués dans ces conflits, soient traduits à la cour pénale internationale de Lahaye.

On ne peut revenir en arrière, mais on peut au moins symboliquement tirer un trait sur le déshonneur fait à la France par des fripouilles ayant pu accéder à la magistrature suprême, grâce au pouvoir du fric et la corruption des médias. Outre d'ailleurs le cas spécifique de Sarkozy et consort, c'est toute la sphère politico-financière qui devra sentir le regard de la Justice se poser sur elle, et vérifier les collusions d'intérêts et les déclarations de patrimoine qui étaient soigneusement camouflés jusque là. Ce qui m'amène à évoquer un autre volet de ce programme, celui de la réforme de la justice.

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