Je reconnais en toute
humilité que les questions de santé publique sont un domaine que je
ne maîtrise absolument pas. Ayant cependant quelques proches
travaillant dans les hôpitaux, je constate au fil des discussions de
travail que je peux avoir avec ces personnes qu'il y'a un problème
de main d’œuvre disponible, notamment dans le personnel infirmier.
Sans compter les questions plus salariales qui leurs sont liées.
Nous
devrons donc répondre à ces difficultés dans la mesure du possible
par des quotas ré-évalués sur les besoins en personnel. Toujours
sur les questions plus hospitalières, il me paraît nécessaire de
mettre fin à la fermeture des hôpitaux de proximité, et au
contraire de ré-ouvrir ou ouvrir le maximum d'unités partout sur le
territoire, pouvant assumer les urgences en premier lieu,
l’obstétrique et le traitement de certaines pathologies lourdes
comme les cancers ou les maladies neurodégénératives.
De
la même façon, il faudra favoriser autant que possible
l'installation des médecins et spécialistes dans les zones rurales,
par des incitations diverses et variées. La logique voudrait que
veiller à ce que trois Millions de ménages se déplacent dans les
campagnes dans le cadre de notre politique agricole nationale soit un
moteur plus que suffisant pour inciter des médecins à s'installer.
Mais si cela ne suffit pas, il y'aura nécessité de lancer une
concertation avec le corps des médecins pour trouver des solutions
suffisamment radicales dans leurs effets, tout en privilégiant
l'incitation au détriment de toutes obligations faites au terme des
études par exemple.
Autre
aspect de la santé : la Sécurité Sociale. Cette dernière a
vocation à mieux couvrir certains soins, comme le port des lunettes
et les soins dentaires. Les remboursements seront donc augmentés
très fortement. En outre, à travers quelques chiffres, je souhaite
légitimer ici la nationalisation de Sanofi. Dans un
article publié le 26 décembre 2012, nous apprenons que le 5 ème
médicament le plus vendu en France est un somnifère produit par
Sanofi. Ce dernier est remboursé à hauteur de 65 % par la Sécurité
Sociale, ce qui a généré pour Sanofi un chiffre d'affaire de 25
Millions d'euros en 2012 sur les seuls remboursements publics de ce
médicament. Il faut mettre ce chiffre en relation avec les bénéfices
de l'entreprise qui étaient de 6,5 Milliards d'euros pour la même
année et 3,7 Milliards d'euros de dividendes payés aux actionnaires
de Sanofi. 31% des actionnaires de Sanofi sont des fonds de pension
et des banques Américaines. Qui comprend la géopolitique de la
monnaie et le fait que le dollar peut être assimilé à un billet de
monopoly s'indignerait que prêt de deux milliards d'euros fuient de
l'autre côté de l'Atlantique, au lieu de rester en France. Et qui
comprend qu'un laboratoire pharmaceutique n'a pas vocation à
s'inscrire dans une logique de marché, mais bien de recherche et
d'offre de soin aux populations, ne peut que refuser l'idée même
que Sanofi soit capable de délocaliser ses centres de recherche pour
maximiser les profits, payer des actionnaires, au lieu de maintenir
de l'emploi en France et faire avancer la recherche notamment sur les
maladies orphelines ou génétiques. D'autant que d'importants fonds
publics (outre la Sécurité Sociale) rentrent dans les caisses de
Sanofi. Pour cette raison, Sanofi se devra d'être nationalisée, et
ses objectifs redéfinis uniquement sur la recherche et la vente de
médicaments au plus bas prix possible, sans que les salariés du
groupe ne puissent être mis en défaut par cette politique. Les
bénéfices seront automatiquement réinvestis dans la recherche et
les salaires.
Enfin,
cela peut paraître anecdotique, mais pourtant c'est un moyen de
sauver des milliers de vie :
Tous
les écoliers suivront une formation aux premiers secours avec des
rappels tous les deux ans. Cette formation sera rendue gratuite pour
les adultes qui le souhaitent. Nous proposerons aux entreprises de
pouvoir recevoir des formateurs pour dispenser à tous les salariés
une éducation sur les gestes qui sauvent.
Pour
conclure, nous pourrions ajouter que nous pouvons lutter contre le
tabagisme plus efficacement. Il semble en effet que certains
médicaments ou encore la cigarette électronique aient incidemment
démontré leurs effets sur la réduction du tabagisme en France.
Dans ce cadre, la Sécurité Sociale et les Mutuelles auraient tout à
gagner à développer des études en ce sens et concéder des
remboursements dans des programmes d'aide à l'arrêt du tabac, avec
des outils qui semblent pertinents et efficaces dans cette lutte.
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