Ayant à cœur de rédiger
un essai politique suffisamment court pour ne pas décourager ceux
pour qui la lecture est une forme de torture mentale, je vais vous
soumettre un point de vue de l'histoire sans trop m'y attarder : La
révolution de 1789 fut un coup d’État de la finance contre le
Royaume de France.
Comme beaucoup de faits de
l'Histoire, nous avons mystifié cette période pour en faire une
symbolique populaire. Peu de gens savent que Louis XVI fut très
certainement l'un des rois de France les plus soucieux du bien-être
de son peuple. Je vous éviterais toutes les anecdotes et édits
royaux que j'ai pu lire à ce sujet, mais Louis XVI était un roi de
son temps, totalement épris de ce qu'il y'avait de bon dans l'esprit
des Lumières. Or, en lui tranchant la tête, le peuple se divisa
là où il était unifié, et la première République pris un tournant oligarchique et totalitaire qui n'arrangea
que la haute bourgeoisie de l'époque.
Je préfère vous laisser à
vos propres recherches sur une telle affirmation et me contenter
d'aller droit au but. Les monarchies scandinaves démontrent que ce
n'est pas le type de régime qui institue la Démocratie, mais la
façon dont est géré un pays. L'avantage du Souverain dans les pays
nordiques est immédiatement visible. Ni les Suédois, ni les Danois,
ni les Norvégiens ne se sont perdus dans l'euro et pour le cas
particulier de la Norvège, ce pays n'est même jamais rentré dans
l'U.E.
Pour quelle raison selon
vous ?
Eh bien malgré le fait que
ces monarques n'aient aucun réel pouvoir exécutif sur ces
questions, ils véhiculent l'Histoire de leur Nation. Et par ce lien
entre le temps présent et leur passé ancien, les peuples du Nord ne
souffrent pas d'un problème d'identité. Ils savent qui ils sont, et
sans pour autant succomber dans le racisme ou le patriotisme
exacerbé, ces peuples ne lâchent pas facilement des éléments de
leur identité, comme le nom d'une monnaie. D'une certaine façon,
ces peuples ont défendu âprement leur Souveraineté, qu'ils en
soient conscients ou non, très certainement grâce à leurs
institutions royales.
Alors bien sûr, on pourrait
me rétorquer que la Belgique, les Pays-Bas ou l'Espagne sont aussi
des monarchies, et qu'elles sont pourtant bien rentrées dans l'euro.
Mais chacun de ces pays à une histoire différente. La Belgique est
plus proche d'une principauté fédérale très divisée, qui n'a pas
plus de deux siècles d'existence. La Reine Béatrice des Pays-Bas,
fait partie d'une certaine oligarchie mondialiste en ayant réuni pour
la première fois les membres du Club de Bilderberg. En outre, les
Néerlandais tout comme les Allemands, les Finlandais et les
Autrichiens, ne voyaient pas tellement dans l'aventure de l'euro une
perte de Souveraineté, car l'Union Européenne a été dessinée
selon leurs normes économiques et monétaires. Il n'empêche que les
Néerlandais sont de plus en plus eurosceptiques et avaient
d'ailleurs voté non au Référendum sur le Traité Constitutionnel.
Quant au cas de l'Espagne, si sa Monarchie est beaucoup plus
ancienne, elle souffre de la dérive qu'a connu la Monarchie
Française sous Louis XV. Elle se cantonne à sa petite vie
aristocratique, méprise son propre peuple et ne cherche pas à le
protéger. Sans compter l'épisode Franquiste qui a clairement rangé
la monarchie Espagnole dans un exercice de figuration, et non plus de
représentation.
La France a une très longue
histoire que l'on peut remonter à plus de 2000 ans, si nous partons
du mythe du Vercingétorixs qui unifia les Gaules à partir de -53
avant J.C. Le temps des Rois n'arrivera finalement qu'après
l'effondrement de l'Empire Romain, où de Clovis jusqu'à Philippe
Auguste, la France sera divisée en de multiples petits Royaumes
tenus par les Mérovingiens, jusqu'à ce que la dynastie Capétienne
construise peu à peu le pays que nous connaissons aujourd'hui.
Cette grande épopée est
notre héritage. Pas seulement celui des Français dits « de
souche », mais bien de tous les Français. Car la diversité
ethnique Française apparaît dans notre patrimoine historique
national très tôt, principalement à partir de la sombre période
de l'esclavage débutant avec Louis XII qui autorise la traite négrière
en 1642. Puis le progrès de la condition des esclaves est apporté
par la rédaction du Code Noir par Colbert. A cette époque, les
seules valeurs sociales et humanistes qui étaient comprises en
France, était celles du catholicisme. Colbert, avec l'appui des
autorités religieuses de l'époque, a placé sous la protection
Chrétienne les esclaves en rédigeant le Code Noir. Ce qui
signifiait imposer une rupture entre ce qui peut être considéré
comme une marchandise, et ce qui est un être humain selon les préceptes chrétiens, donc légaux. Le Code Noir
permettra de punir les maîtres coupables de mauvais traitements et
de garantir aux esclaves de bénéficier de tous les jours de congés
liés à des fêtes religieuses en plus du dimanche. Petite anecdote
sur ce document, l'article 1 du Code Noir ne parle même pas des
esclaves africains, mais impose aux juifs présents sur les colonies
françaises de plier bagage. A cette époque, la haine des Français
n'étaient pas dirigée vers les esclaves, puisqu'ils codifiaient
leur protection. Elle était dirigée vers des populations blanches
(juifs ashkénazes et protestants) d'une confession religieuse
différente. Ces petits faits d'histoire rétablis, nous pourrions
évoquer les premiers de nos aïeux issus de cette diversité,
s'étant démarqués par leurs faits d'armes ou intellectuels.
Rappelons ainsi l'insurrection des esclaves Haïtiens menée par
Toussaint Louverture en 1791, ou l'histoire du Chevalier St Georges,
mulâtre aussi bon à l'épée qu'au violon, qui était un proche de
Louis XVI.
Lorsque Napoléon Bonaparte
met un terme à une décennie de destruction du Royaume, il rétablira
malheureusement l'esclavage pourtant aboli sous l'autorité de Louis
XVI. Lorsque Louis XVIII lui succède sur le trône de France, la
traite négrière est enfin abolie. Mais l'esclavage en lui-même
attendra 1848 pour être enfin prohibé par le législateur. Malgré
ces avancées sur la condition humaine, c'est aussi au même moment,
que la France se fait toujours plus impériale et conquérante. C'est
à cette époque en effet que la colonisation du continent Africain
devient de plus en plus accentuée.
S'il est évident que cette
période ne peut pas être considérée comme un bienfait pour
l'Afrique, elle en sera paradoxalement un pour la diversité
Française : La France qui déjà se métissait par sa
population Créole, verra des populations d'Afrique du Nord et
d'Afrique Noire migrer vers la métropole, cela au fur et à mesure
des contextes plus ou moins heureux ou dramatiques de l'histoire.
Voila pourquoi j'affirme haut et fort que l'Histoire de France nous
appartient tous. Du descendant du serf cultivant le blé pour son
Seigneur en Bourgogne, au descendant de l'esclave Créole ou encore
du Corsaire Algérien, nous sommes tous les enfants de la France !
En naissant dans ce pays, ce
n'est pas seulement une carte d'identité, un système social et un
avenir commun que nous nous accaparons de fait. C'est un héritage.
L’Histoire n'est pas faite pour qu'on l'interprète de façon
angélique. Elle est une liste de leçons sur l'humanité et plus
spécifiquement sur les fondements d'une Nation. Aucun peuple dans le
monde, aucune ethnie ou tribu ne peut nier avoir eu sa part d'erreurs
et de tyrans. Mais tous, nous pouvons nous montrer fiers de certains
de nos ancêtres qui ont défendu la cause des plus opprimés et ont
tenté d'améliorer le Monde. On ne passe pas de l'arbitraire de
l'inquisition, de la cruauté de l'esclavage et de l'oppression d'une
finance apatride sans que des grands hommes (mais aussi des femmes)
n'eurent en leur temps montré la voie.
Valoriser notre construction politique nationale Historique.
En
vous proposant donc d'élire un Souverain, je souhaite rétablir pour
la France le prestige qui est le sien, afin d'unifier notre peuple à
nouveau sous la symbolique forte d'une institution garante de nos
libertés, de notre identité collective et d'une pleine neutralité
politique et religieuse.
Après une telle mise en
abîme pour une proposition qui j'en suis certain vous paraîtra
choquante, il est urgent de pondérer et expliquer la légitimité de
cette nouvelle institution, son pouvoir et ce qu'elle n'est pas.
Tout d'abord, j'ai bien
précisé qu'il s'agit d'une personne élue par le peuple. Il n'est
pas question de nous débarrasser d'une République bannière pour
instituer une monarchie à l'ancienne, pouvant nous mener encore une
fois à la tyrannie.
Je ne souhaite pas non plus
parler d'une Reine ou d'un Roy, mais d'un Souverain (qui peut être
une femme évidemment). Reine et Roy sont désormais trop connotés,
alors que le mot Souverain renvoie immédiatement à notre
Souveraineté en tant que peuple.
Il s'agira donc de nous
trouver un Souverain parmi la population. Par principe, ce sera une
personne éduquée, autant que possible ayant une bonne connaissance
de l'Histoire et de la Géopolitique. Ses convictions religieuses ou
politiques seront siennes et ne devront jamais être communiquées à
la population. Car embrasser le commandement suprême de la France
doit être en vérité une forme de sacrifice. Le règne sauf
abdication ou destitution par le peuple via un référendum
d'initiative populaire, se fera à vie. Le Souverain sera garant de
notre Constitution et de la paix. Il veille à ce qu'aucun
gouvernement élu, ne puisse imposer au peuple une dictature ou des
idéaux extrêmement malsains. Ainsi, le Souverain aurait le pouvoir
d'opposer son veto à l'élection d'un Staline Français ou destituer
un nouveau Hitler.
L'exercice de ce pouvoir ne
sera pas toujours aisé, car tout gouvernement réellement
réformateur ne peut que générer une forte opposition. Si nous
concédons élire un Premier Ministre pour 5 ou 7 ans sur la base
d'un programme très réformateur, le Souverain devra trouver la
retenue nécessaire pour ne pas user de son pouvoir de destitution
d'un gouvernement, aux premiers émois d'un peuple en colère sur un
projet de loi. Un Souverain doit donc faire la part des choses. En
jouissant d'un temps de règne long, il voit se succéder les
gouvernements et l'Histoire moderne de son pays. Il considère le
danger sous l'angle d'un caractère belliqueux d'un dirigeant, ou sur
des valeurs humanistes absentes, mais pas sur la contestation d'un
programme politique qui ne transgresse pas la Constitution et nos
valeurs.
Notre Souverain aurait deux
autres outils de gouvernance à sa disposition. Il serait capable
d'apposer son veto à des velléités de guerre d'un gouvernement.
Tout comme il doit être capable d'obliger le gouvernement à mener
des préparatifs militaires, si un gouvernement d'un pays tiers
devait menacer l'intégrité territoriale de notre pays, sans que nos
autorités ne prennent au sérieux le danger. En toute logique, si
c'est un garde-fou du point de vue militaire, la rédaction d'une
bonne constitution doit nous interdire de déclarer la guerre à un
pays tiers, en taclant le nauséabond « droit d'ingérence ».
En outre, nous disposons de l'arme nucléaire (dont le Souverain
aurait les codes avec le Premier Ministre), ce qui est en soi
suffisant pour dissuader un pays tiers de nous agresser.
Le second outil que nous
pourrions accorder à ce Souverain, c'est la capacité d'organiser un
Référendum, si un projet de loi menace réellement l'unité
nationale et qu'il ne lui appartient pas d'apposer son veto sur un
programme politique ayant été soumis au suffrage des électeurs. En
clair, en fonction de la perception qu'il aura de la paix sociale et
des dangers qui la menace, il pourra organiser un référendum pour
consulter le peuple et en fonction de sa réponse, laisser le
gouvernement agir ou apposer son veto sur un projet de loi contesté.
Enfin, puisque ce Souverain
symbolisera notre Histoire et le prestige de la France, il aura une
attribution de représentation diplomatique bien que nous aurons
toujours un Ministre des Affaires étrangères pour négocier les
contrats et traités. Le Souverain parlant au nom du peuple, mais pas
en fonction du choix politique du moment fait par le peuple, ne
pourra que se borner à défendre des symboles, des valeurs, une
Histoire, mais pas des choix géopolitiques qui n'appartiennent qu'au
gouvernement sous l'autorité du Peuple.
Ce Souverain n'a donc que
très peu de pouvoir. Il n'en a aucun sur les affaires politiques,
économiques, sociales ou monétaires. Il en a un peu en matières
diplomatiques ou militaires et un pouvoir écrasant par rapport au
gouvernement. Avec une enclume institutionnelle au-dessus de la tête,
un Premier Ministre se devra de veiller scrupuleusement à réformer
avec habileté et esprit de consensus, plutôt qu'avec un
autoritarisme exacerbé qui pourrait le conduire à sa destitution.
A la mort, l'abdication ou
la destitution du Souverain, la France se cherchera un nouveau
monarque à élire, et du fait de la rareté de cette élection au
cours des siècles, ce sera l'occasion d'une grande unité populaire
à travers des festivités qu'elles soient liées au deuil national
ou à l’avènement du nouveau Souverain. Ces derniers, s'ils le
signifient dans leur testament pourront être inhumés à la
Basilique St Denis.
Les critères de l'élection
d'un Souverain se rapprocheront de ceux explicités plus bas pour un
chef de gouvernement, avec une dose de tirage au sort en plus et
aucun programme politique à faire valoir, mais uniquement une
personnalité. A notre époque, des gens comme Etienne Chouard ou Pierre Rhabi feraient d'excellents Souverains.
Et pour faire raccord avec la volonté de réformer les régions, je propose qu'on les démantèle s'agissant des élus (eux doivent rester à proximité de la population) pour redonner aux départements et à l'Etat en fonction des infrastructures. Cependant, on peut redessiner les Duchés et les Comtés au mieux des frontières historiques et actuelles...
Avec des assemblées municipales dans chaque ville, il serait possible de sélectionner des représentants de ces nouvelles régions, cela en vue d'une élection nationale pour le trône (éjectable) de France se renouvelant tous les 10 ans.
(Il faut toujours un Souverain disponible, c'est une règle ancestrale des royautés).
En organisant des cycles électifs décennaux pour observer l'histoire de France (un peu romancée) faire son oeuvre, j'ai l'intime conviction que l'on remet une horloge naturelle à nos vies, nous permettant de prendre du recul, et peut-être vouloir donner un certain sens à notre propre passage sur Terre...
La part de romantisme peut sembler un peu saugrenue, mais si on prend le temps de méditer l'idée, on peut comprendre ce qu'elle essaye de restaurer d'un vieux royaume blessé dans ses mythes, au nom de la cupidité de très peu de gens. Nous couper de notre histoire longue et fondatrice au nom de trois Républiques ayant réussi à nous faire capituler l'Alsace et la Moselle à un occupant que Gambetta était prêt à repousser ; puis nous ayant envoyé dans deux guerres mondiales, parfaitement prévisibles et évitables si les peuples avaient été plus vigilants, est un non sens. La quatrième république sous l'inspiration du C.N.R a reconstruit, mais au bout de quelques années, elle allait nous envoyer dans un conflit sanglant avec l'Algérie. Quant à la Vème, une fois l'épisode De Gaulle passé, cette constitution a permis qu'une véritable bande de mafieux partent littéralement en guerre contre l'idée même que la France existe, cela en bradant tout le patrimoine public et en connectant la France à une supervision supra-nationale qui menace désormais l'intégrité de notre territoire avec la politique des euro-régions et de l'OTAN.
La part de romantisme est en vérité un bras d'honneur d'un Français élevé par un Corso-Tchadien et musulman alors que je suis indo-européen et catholique. Je n'ai donc pas besoin de l'histoire de France pour savoir ce qui fait d'un homme un Français ou non. Je ne combats pas seulement un Gouvernement profond qui manipule la population, je souhaite aussi abolir sa propension à rejaillir de ses propres cendres. En veillant à ce qu'une Nation toute entière puisse revendiquer son histoire ancienne et récente, il est à espérer que cela puisse redonner un sens à son identité collective et contemporaine. C'est une conviction profonde, et je n'arrive pas à concéder à la république déshabillée de notre Histoire ancienne, sa capacité à s'adapter à un nouveau millénaire, où il deviendra sage de savoir ralentir...
Et pour faire raccord avec la volonté de réformer les régions, je propose qu'on les démantèle s'agissant des élus (eux doivent rester à proximité de la population) pour redonner aux départements et à l'Etat en fonction des infrastructures. Cependant, on peut redessiner les Duchés et les Comtés au mieux des frontières historiques et actuelles...
Avec des assemblées municipales dans chaque ville, il serait possible de sélectionner des représentants de ces nouvelles régions, cela en vue d'une élection nationale pour le trône (éjectable) de France se renouvelant tous les 10 ans.
(Il faut toujours un Souverain disponible, c'est une règle ancestrale des royautés).
En organisant des cycles électifs décennaux pour observer l'histoire de France (un peu romancée) faire son oeuvre, j'ai l'intime conviction que l'on remet une horloge naturelle à nos vies, nous permettant de prendre du recul, et peut-être vouloir donner un certain sens à notre propre passage sur Terre...
La part de romantisme peut sembler un peu saugrenue, mais si on prend le temps de méditer l'idée, on peut comprendre ce qu'elle essaye de restaurer d'un vieux royaume blessé dans ses mythes, au nom de la cupidité de très peu de gens. Nous couper de notre histoire longue et fondatrice au nom de trois Républiques ayant réussi à nous faire capituler l'Alsace et la Moselle à un occupant que Gambetta était prêt à repousser ; puis nous ayant envoyé dans deux guerres mondiales, parfaitement prévisibles et évitables si les peuples avaient été plus vigilants, est un non sens. La quatrième république sous l'inspiration du C.N.R a reconstruit, mais au bout de quelques années, elle allait nous envoyer dans un conflit sanglant avec l'Algérie. Quant à la Vème, une fois l'épisode De Gaulle passé, cette constitution a permis qu'une véritable bande de mafieux partent littéralement en guerre contre l'idée même que la France existe, cela en bradant tout le patrimoine public et en connectant la France à une supervision supra-nationale qui menace désormais l'intégrité de notre territoire avec la politique des euro-régions et de l'OTAN.
La part de romantisme est en vérité un bras d'honneur d'un Français élevé par un Corso-Tchadien et musulman alors que je suis indo-européen et catholique. Je n'ai donc pas besoin de l'histoire de France pour savoir ce qui fait d'un homme un Français ou non. Je ne combats pas seulement un Gouvernement profond qui manipule la population, je souhaite aussi abolir sa propension à rejaillir de ses propres cendres. En veillant à ce qu'une Nation toute entière puisse revendiquer son histoire ancienne et récente, il est à espérer que cela puisse redonner un sens à son identité collective et contemporaine. C'est une conviction profonde, et je n'arrive pas à concéder à la république déshabillée de notre Histoire ancienne, sa capacité à s'adapter à un nouveau millénaire, où il deviendra sage de savoir ralentir...
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